Découvrez l’explication de la fin de D’où l’on vient au cinéma !

D’où l’on vient est sorti au cinéma ! Si vous souhaitez connaitre l’explication de la fin, lisez la suite ! Lin-Manuel Miranda est un multi-talent qui a participé à d’innombrables projets au cours des dernières années. Cela est dû en grande partie à l’énorme succès mondial de Hamilton, mais sa première comédie musicale à Broadway était D’où l’on vient. Cette pièce récompensée par un Tony Award a été adaptée au cinéma par le réalisateur de Crazy Rich Asian, Jon M. Chu, et un certain nombre de changements ont été apportés au matériel source. Pour découvrir si une suite verra le jour, lisez ceci.

Cela inclut la fin de D’où l’on vient, qui diffère de la comédie musicale sur scène à plusieurs égards. L’adaptation d’une comédie musicale complète pour le cinéma est toujours une tâche difficile. Habituellement, un certain nombre de chansons et de scènes sont coupées pour raccourcir la durée du film, ce qui est vrai pour D’où l’on vient. Si vous souhaitez retrouver toutes les musiques du film, lisez ceci.

Mais malgré cela, les personnages créés par Lin-Manuel Miranda sont toujours aussi étoffés. Et la fin de D’où l’on vient ne manquera pas de tenir en haleine les fans occasionnels et invétérés. Découvrez l’explication de la fin de D’où l’on vient !

Explication de la fin de D’où l’on vient !

Pendant tout le film, Usnavi travaille dur pour tenter de réaliser le rêve de son père de restaurer le vieil hôtel qu’il possédait en République dominicaine. D’où l’on vient fait croire à son public qu’Usnavi a finalement réussi à retourner sur les plages de l’île. Cependant, à la fin de D’où l’on vient il décide de rester à Washington Heights parce qu’il se rend compte de tout ce qu’il laisserait derrière lui. L’idée de laisser le quartier derrière lui sans personne pour raconter l’histoire de la communauté bien-aimée qui y vit aujourd’hui l’affecte beaucoup, tout comme les dessins de mode de Vanessa et la peinture murale sur le mur du magasin.

Usnavi décide qu’il sera la pierre angulaire du barrio, celui qui perpétuera les histoires de ses amis et voisins qui ont laissé leur marque à Washington Heights. Son choix réaffirme son origine biculturelle, le fait d’être pris entre deux générations et les espoirs de l’avenir. En fin de compte, Usnavi se rend compte que New York est tout autant sa maison que la République dominicaine et qu’il ne peut pas l’abandonner alors qu’il a déjà tant construit.

L’endroit et les gens sont devenus sa maison et il comprend qu’il ne peut pas nécessairement retourner vivre les rêves de son père. Il doit faire les siens et, puisqu’il s’est déjà créé un espace, Usnavi décide de s’en inspirer pour aller de l’avant. De la même manière qu’il a partagé les histoires des enfants du quartier, il continuera à le faire pour d’autres à l’avenir afin de s’assurer que tous ceux qui l’ont précédé ne soient pas oubliés au milieu de tous les changements et que le perron de sa bodega reste au centre du quartier.

Concernant les autres personnages, la décision de Nina de retourner à Stanford lui donne le sentiment d’avoir un but. Alors qu’elle n’avait pas l’impression d’être à sa place à Stanford, au milieu d’étudiants issus de familles plus aisées, le fait de savoir qu’elle pourrait aider Sonny en obtenant un diplôme universitaire la pousse à retourner à Stanford selon ses propres conditions et avec un sentiment de passion renouvelé.

L’histoire de Benny se termine sur une note plus vague. Son avenir au dispatching est incertain depuis que Kevin Rosario a vendu la moitié restante de son entreprise à quelqu’un d’autre. Cependant, il a promis à Nina qu’il l’attendrait à son retour de Stanford et qu’il irait lui rendre visite en Californie. Benny, peut-être plus que n’importe quel autre personnage principal, a pris la plupart des choses à bras le corps. Il n’avait pas de plans précis ou de rêves concrets et semblait apprécier les choses de sa vie comme elles venaient.

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Quelles différences entre le film et la pièce originale ?

Les ajouts d’Iris et du twist de la République dominicaine donnent lieu à une fin plus puissante. D’où l’on vient est davantage axé sur l’héritage, la transmission d’histoires à une autre génération afin qu’elle connaisse et apprécie ce qui a précédé. Les changements montrent également que Washington Heights, et ses habitants, sont toujours aussi forts des années après les événements de l’histoire d’Usnavi. Il y a un sens de la fermeture en ce qui concerne l’endroit où les personnages ont fini plutôt que de laisser le public se demander ce qui leur est arrivé et ce qui est arrivé au quartier lui-même.

Dans la pièce originale, Usnavi décide également de rester à Washington Heights, mais c’est une décision prise sur le moment, sans que le public puisse voir les répercussions de ses choix pour lui ou sa bodega à l’avenir. La fin altérée du film D’où l’on vient confirme que la fin heureuse d’Usnavi n’a pas été de courte durée, que le quartier continue de changer, mais qu’il reste debout malgré tout.

Il y a déjà beaucoup de joie dans D’où l’on vient et les choix faits pour étoffer l’histoire rendent la fin de D’où l’on vient encore plus festive, celle d’un foyer que l’on fonde et que l’on construit quel que soit l’endroit, et celle de l’esprit du passé qui perdure dans les générations futures.

La fin du film D’où l’on vient nous enmène des années plus tard, alors que nous découvrons qu’Usnavi parlait à ces enfants, dont sa fille, dans sa bodega, avec le tableau de la plage derrière lui. Vanessa et lui se sont mariés, et ils vivent à Washington Heights, jouant et dansant dans l’eau des bouches d’incendie, regardant un quartier qui a changé d’année en année. C’est une fin qui convient à une histoire remplie de tant de joie. Le rêve d’Usnavi est réalisé : il a trouvé son île, sa place, sa maison pour l’éternité.