Découvrez l’explication de la fin de We Need To Do Something au cinéma !

We Need To Do Something fonctionne à plusieurs niveaux. En tant que portrait d’une famille brisée, en tant que mystère en chambre close, en tant que film de possession démoniaque et en tant qu’horreur surréaliste. Si vous souhaitez savoir quand une suite verra le jour, lisez ceci.

Le réalisateur Sean King O’Grady et le scénariste Max Booth III ont réussi à produire un huis clos claustrophobique et tendu sur une famille et potentiellement un monde au bord du gouffre. Le film laisse les plus grandes questions sans réponse mais ne laisse aucun doute sur le fait que si les choses sont mauvaises dans le monde extérieur, le mal à l’intérieur de leur petit espace est peut-être pire.

Récapitulatif

Dans We Need To Do Something, une famille se réfugie dans sa salle de bains pendant un avis de tempête. Une fois l’orage passé, la famille se retrouve coincée dans la pièce, la porte bloquée, avec une vue limitée sur un paysage d’enfer en dehors de la sécurité douteuse de leur salle de bains.

Les parents, Robert et Diane, s’invectivent l’un l’autre entre deux poussées d’agressivité à la mitraillette de Robert. Mel est versatile, grincheuse, égocentrique et pleine de dédain. Elle est en fait Scarlett de American Horror Stories, avec une petite amie meurtrière. Elle s’attaque à ses croûtes littérales et aux croûtes métaphoriques que porte toute sa famille.

Grâce à des flashbacks, nous apprenons que Mel et sa petite amie Amy sont peut-être responsables de l’étrange tempête et de ses conséquences encore plus étranges. Voici tout ce que vous devez savoir sur la fin ambiguë de We Need To Do Something.

Explication de la fin de We Need To Do Something

Le principe central du film est la manière dont la famille se retrouve piégée à l’intérieur, un arbre gigantesque bloquant la porte de la salle de bains, seule issue de la pièce. D’épais panneaux de verre ornent les murs de la salle de bains, et les carreaux sont rendus incassables, du moins au début.

Ce sentiment d’inertie imprègne la majeure partie du film, comme en témoignent les nombreuses scènes où l’on entend un grognement surnaturel provenant de l’extérieur, laissant présager la présence d’une créature assoiffée de sang. Bien que la créature en question ne soit jamais montrée explicitement, elle a une voix démoniaque et est connue pour tuer presque tous ceux qu’elle voit.

Dans une tournure dégoûtante des événements, Melissa arrache la langue encore frétillante du chien démoniaque et incite sa famille à la dévorer, car ils sont coincés dans une pièce sans nourriture ni provisions.

O’Grady s’adonne au facteur choc pur à la fin de We Need To Do Something, où les seules survivantes, Diane et Melissa, poussent des cris lorsque quelqu’un défonce la porte de la salle de bain. Avant cela, Diane avait réussi à enlever une brique, creusant une ouverture suffisamment large pour qu’elle puisse passer, afin d’évaluer la situation à l’extérieur de leur maison.

Ce qui arrive à Diane n’est jamais montré, bien qu’elle revienne terrifiée, presque catatonique et trempée de sang, incapable de parler des horreurs qu’elle a rencontrées à l’extérieur. Au moment où Melissa et Diane sont sur le point de se calmer, la terreur s’abat sur la porte et l’écran devient d’un rouge vif.

we need to do something fin

Si l’on peut dire que le duo ne survit pas à la fin, on ne sait pas vraiment qui ou quoi est responsable de leur mort, et si les créatures sont des manifestations de la culpabilité de Melissa. Après avoir perdu Bobby, mordu par un serpent à sonnette mortel, Diane est inconsolable, tandis que Robert entre dans une colère noire après que Melissa a admis le sort qui a potentiellement provoqué cette calamité.

Devenu aveugle pour une raison inexplicable, Robert tente de mutiler Diane, incitant Melissa à frapper son père à mort. Ces événements sont-ils le résultat d’une situation étrange, surnaturelle, ou la simple fatalité d’une dynamique familiale malsaine ?

Dans quelle mesure les visions de Melissa sont-elles des promotions, ou sont-elles simplement le produit d’un esprit dérangé ? Ces questions ne trouvent jamais de réponse dans We Need To Do Something, qui choisit de se terminer sur une note de perplexité obtuse.