Solo : A Star Wars Story

Le film Han Solo ne parvient pas à nous faire franchir la vitesse lumière.

Solo : Une histoire de Star Wars raconte les débuts du plus célèbre contrebandier de la galaxie. Au sens le plus générique.

Solo A Star Wars Story Critique

 

Nous avions découvert les 1ere images il y a quelques mois, place maintenant à la critique du dernier Star Wars.

Compte tenu de tout le drame entourant sa production concernant les réalisateurs Phil Lord et Chris Miller. Ces derniers ont été licenciés 4 mois plus tôt par Kathleen Kennedy, la directrice de Lucasfilm. Elle a engagé le réalisateur chevronné Ron Howard pour reprendre le  tournage à 70% du film. C’est étonnant que Solo: Une histoire de Star Wars soit aussi divertissant et cohésif.

Un sentiment de fraîcheur

Il n’y a aucune mention des Chevaliers Jedi, de la Force ou de l’étoile noire dans Solo, ce qui est rafraîchissant en soi. Le film nous emmène aux confins de l’Empire où des passeurs, des gangsters et d’autres opérateurs fantômes utilisent leurs produits et exécutent leurs manigances sans attirer trop l’attention de l’Empire. C’est aussi un coin de la galaxie Star Wars où le travail d’esclave, humain et cybernétique, est très actif. D’où notre première rencontre avec le jeune Han (Alden Ehrenreich) et son ami d’enfance Qi’ra (Emilia Clarke). Ils travaillent tous les deux sur Corellia et rêvent de fuir vers les étoiles dans leur propre bateau.

L’histoire

À partir de là, on pourrait construire un film Star Wars qui est peut-être nouveau et différent. Mais rappelez-vous, c’est l’histoire de Han Solo. Le film doit donc se débrouiller pour cocher une série de cases. Ce n’est pas un spoiler de vous informer que le film raconte comment Han et son fidèle co-pilote Wookiee Chewbacca se sont rencontrés pour la première fois. Comment ils ont croisé le contrebandier Lando Calrissian et comment ils se sont retrouvés en possession du Faucon Millenium.

Le reste de l’histoire consiste en une collaboration entre Han et Chewie, un criminel professionnel du nom de Tobias Beckett et son équipe, Beckett devenant en quelque sorte le mentor de Han et lui apprenant quelques dures leçons. Qi’ra réapparaît également dans l’histoire après leur séparation initiale avec Han. Tout le monde se rejoindra autour d’un chef du crime, nommé Dryden Vos, et d’un plan prévoyant un braquage dangereux.

La relation entre les personnages

Les personnages eux-mêmes sont des archétypes et le casting va bien. Ehrenreich semble un peu fade au début. Mais au fur et à mesure que l’histoire avance, il fait ressortir subtilement les suggestions et les manières éphémères de Han, le plus vieux et le plus snark. Il ne vous fera pas oublier Harrison Ford, mais il n’est pas censé le faire. Il joue Han Solo plus jeune, pas l’acteur. Ehrenreich n’est pas incroyablement dynamique, et sa chimie avec Clarke est presque nulle. Mais il développe une relation avec Chewie qui est l’un des aspects les plus attachants du film. Concernant Lando, le script ne laisse pas beaucoup de choses à faire, à part jouer aux cartes et se chamailler.

La réalisation

Howard le réalise bien (comme il le fait avec la plupart de ses films). Les séquences d’action et les effets visuels sont merveilleusement mis en scène et exécutés. De son côté, il se bat contre la sombre cinématographie de Bradford Young, qui jette tout en blues et en gris étouffés.
La note de John Powell s’estompe presque au second plan. Sauf dans les cas où il fait appel aux classiques de John Williams pour offrir un autre petit plongeon de panache ici et là.

Conclusion

Solo n’est pas un mauvais film. Il fait déplacer son protagoniste d’un point A à un point B de manière efficace. Il nous fait découvrir des endroits encore inconnu de l’univers Star Wars. Pour finir, nous voyons vers la fin l’apparition d’un sith via un Hologramme assit sur un trône. Nous reconnaissons facilement Dark Maul grâce à ses traits Zabrak, que l’on pensait mort suite à son combat contre Obi Wan dans l’épisode 1. Cela présagerait il un prochain film autour d’un des méchants les plus appréciés du cinéma ?

 

 

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