Découvrez l’explication de la fin de Prisoners Of The Ghostland ! Comment se sont ils échappés ?

Satire d’action occidentale néo-noir, Prisonniers du pays fantôme tire son univers du roman allégorique de George Orwell, La Ferme des animaux. Le réalisateur Sion Sono injecte de nombreux symboles politiques dans un thriller d’action dramatique pour rendre son art divertissant et instructif. Il fait même appel à Nicolas Cage pour obtenir l’attention dont il a besoin, mais malgré tous ses efforts, le film tombe à plat sur le plan émotionnel.

Prisoners of the Ghostland est visuellement enchanteur, et l’utilisation des symboles est merveilleuse. Cependant, les trucs et astuces du magicien ne permettent d’obtenir qu’un moment « wow ». La vision d’ensemble ou une histoire appropriée exige une intelligence émotionnelle.

Le film est écrit par Aaron Hendry et Reza Sixo Safai, qui adapte La Ferme des animaux en une ville dystopique samouraï. Le commentaire fait par leur position est louable, mais beaucoup pourraient le négliger en raison de sa mise en œuvre terne. Comme nous l’avons dit, même la meilleure intelligence a besoin d’un peu de style pour faire passer son message. On vous dit tout concernant la fin de Prisoners Of The Ghostland !

Qui est l’enfant au pull rouge ?

Le garçon au pull rouge apparaît tout au long du film, regardant Héro à des moments clés avant de s’enfuir. Puisque Hero dit à Psycho que les esprits de ceux qu’il a blessés l’ont aidé, il est raisonnable de supposer qu’il en va de même pour le garçon.

L’enfant représente la bonne nature d’Héro, et est la clé de son arc de rédemption. Le garçon dans le pull représente également la préoccupation d’Héro pour le passé et son désir d’aller de l’avant, comme le garçon qui se retourne et s’enfuit.

Explication de la fin de Prisoners Of The Ghostland

Hero et Bernice retournent à Samurai Town à la fin de The Prisoners of the Ghostland, où ils affrontent le Gouverneur et toutes les personnes violentes qui ont permis à cet homme corrompu d’exercer le pouvoir. Hero combat les gardes armés tandis que Bernice sauve sa sœur adoptive Susie avant de traquer le Gouverneur qui est pathétique et impuissant après avoir été abandonné par ses partisans.

Elle l’abat, puis déverrouille le costume d’Héro. Voyant que le gouverneur est mort, un messager retourne au Pays fantôme pour informer les habitants, qui se réjouissent en disant qu’ils sont « libérés du temps ». La tour de l’horloge s’effondre, et le film passe au noir, puis s’ouvre sur Héro, Bernice et Susie dans Samurai Town avec le chant d’un coq indiquant qu’ils ont rencontré un nouveau jour.

Le thème clé de Prisoners of the Ghostland est le temps, plus précisément, le fait de laisser le passé derrière soi et d’aller de l’avant. Bien que le cadre du braquage de la banque soit largement contemporain, une grande partie du film semble coincée dans le passé : les décors anachroniques de Samurai Town, la préoccupation du gouverneur pour les idéaux démodés, les cow-boys, et même les objets en lambeaux et en ruine trouvés dans le Ghostland.

prisoners of the ghostland fin

La fin de Prisoners Ot The Ghostland symbolise le changement d’époque, à la fois en termes d’abandon des esprits du passé, mais aussi dans un sens politique. Le gouverneur représente un régime oppressif : son cri de ralliement « Vive la ferme des animaux » est une référence implicite au communisme, tandis que les affiches de propagande autour de Samurai Town, sur lesquelles on peut lire « make this country great again », sont un clin d’œil effrayant à la montée du « Trumpisme » aux États-Unis.

Le film d’art et d’essai magnifiquement excessif de Sono, Prisonniers du pays fantôme, est en fin de compte une mise en garde contre le fait de rester coincé dans le passé. Cela inclut le fait de romancer sa propre histoire comme le Far West américain – ou de chercher à redécouvrir ou recréer un passé qui n’a jamais vraiment existé.

Sur le plan personnel, le film prône la guérison des traumatismes, non seulement en oubliant le passé, mais aussi en construisant une communauté dans le présent et en travaillant pour l’avenir.