Découvrez pourquoi Miss Guadeloupe, Mayotte & Martinique participaient cette nuit à Miss Univers 2025 !
Depuis les années 1950, les Miss France ou leurs dauphines représentent régulièrement la France métropolitaine au concours Miss Univers, avec des succès notables comme les couronnements historiques de Christiane Martel (1953, bien qu’élue sous un autre titre) et surtout d’Iris Mittenaere (Miss France 2016), qui reste la deuxième et dernière Miss Univers française à ce jour, marquant un triomphe mémorable après 63 ans d’attente.
D’autres ont brillé par des classements honorables, telles Flora Coquerel (top 5 en 2014), Malika Ménard (top 15 en 2010) ou plus récemment Ève Gilles (Miss France 2024), qui s’est hissée dans le top 30 en 2025. Quant aux départements et territoires d’outre-mer (DOM-TOM), ils participent à Miss France comme régions unifiées mais peuvent envoyer des représentantes distinctes ainsi, des candidates originaires de Guadeloupe (comme Véronique de la Cruz en 1993, 2e dauphine, ou Alicia Aylies, Miss France 2017 non classée), de Martinique (comme Monique Lemaire dans les années 1970) ou plus récemment de Mayotte et de La Réunion ont défendu leurs couleurs.
Cette double représentation renforce la visibilité des Outre-mer, souvent sous-estimés, tout en contribuant à la riche histoire tricolore au concours, avec plus de 20 classements au total pour la France.
Pourquoi 4 Miss Francaises ont le droit de participer à Miss Univers 2025 ?
La présence de quatre Miss Françaises au concours Miss Univers 2025 s’explique par une raison principalement géographique et par les règles spécifiques du concours. En effet, en plus d’Ève Gilles (Miss France 2024) représentant l’Hexagone, la France est également représentée par Miss Guadeloupe (Ophélie Mesino, Première Dauphine de Miss France 2019), Miss Martinique (Célia Abatucci), et Miss Mayotte (Nouria About Toyi).
Bien que ces quatre candidates possèdent la nationalité française, le concours de Miss Univers ne rattache pas les territoires ultramarins à la métropole, car ils sont distanciés de plusieurs milliers de kilomètres. Ces îles sont considérées comme des entités séparées et ont donc le droit d’avoir leur propre écharpe et leur propre titre de Miss, ce qui leur permet d’envoyer une candidate locale sous leur propre bannière en plus de la candidate de l’Hexagone.
Il est à noter que si cette situation semble nouvelle pour certains, c’est parce que Mayotte fait son grand retour cette année, et la Guadeloupe et la Martinique étaient revenues l’année dernière après 40 ans d’absence.
