Découvrez l’explication de la fin du film Mon Crime ! Spoilers !
Mon crime (2023) est une comédie policière virevoltante signée François Ozon, librement inspirée d’une pièce de théâtre des années 1930. Dans le Paris art déco, Madeleine, jeune actrice fauchée (Nadia Tereszkiewicz), est accusée du meurtre d’un producteur libidineux qu’elle n’a pas commis… ou presque.
Avec l’aide de son amie Pauline (Rebecca Marder), avocate débutante et rusée, elle va transformer son procès en spectacle féministe et médiatique, jouant des stéréotypes sexistes pour s’en sortir. Porté par un casting éblouissant – Dany Boon en riche industriel, Isabelle Huppert en diva du muet déchaînée –, le film mêle vaudeville, satire sociale et hommage au cinéma muet dans une mise en scène théâtrale et colorée. C’est une fable joyeuse et mordante sur le mensonge, la gloire et le pouvoir des femmes face à un système patriarcal. Voici l’explication de la fin du film Mon Crime !
Explication de la fin de Mon Crime
A la fin de Mon Crime, après son acquittement triomphal pour légitime défense – grâce à la plaidoirie ingénieuse de Pauline qui joue sur les préjugés sexistes du jury –, Madeleine devient une célébrité instantanée. Les propositions de rôles affluent, elle épouse enfin André, et les deux amies savourent leur succès dans un tourbillon de fêtes et d’articles élogieux.
Mais la gloire attire les ombres : Odette Chaumette, l’ancienne star du muet incarnée par Isabelle Huppert, débarque chez elles avec une demande d’argent exorbitante. A la fin de Mon Crime, elle révèle être la véritable tueuse de Montferrand, et accuse Madeleine d’avoir volé non seulement son crime, mais aussi la gloire qui en découle. Les tensions montent en une confrontation hilarante et théâtrale, où Odette exige 300 000 francs pour son silence, menaçant de tout balancer à la presse. Pour savoir si c’est inspiré d’une histoire vraie, lisez ceci.
A la fin de Mon Crime, on culmine sur une pirouette magistrale : on assiste enfin en flashback à la scène réelle du meurtre, où Odette intervient pour sauver Madeleine d’un viol imminent en tirant sur Montferrand, avant que Madeleine n’achève le producteur d’un second coup. Refusant de payer, les jeunes femmes ripostent avec malice, et la narration bascule vers un épilogue ironique sous forme de manchettes de journaux pendant le générique.

A la fin de Mon Crime, on y découvre les sorts cocasses réservés aux personnages secondaires – comme l’épouse du procureur qui finit par trancher la gorge de son mari infidèle –, soulignant le chaos comique et le triomphe des femmes dans cette farce sur le mensonge, la célébrité et les injustices genrées. Une fin qui boucle la boucle avec élégance, en rendant hommage au théâtre et au pouvoir libérateur de la fiction !


