Découvrez si le Serpent sur Netflix est basé sur des faits réels ! Différences avec la vraie vie etc.

Le Serpent est disponible sur Netflix ! Si vous souhaitez connaitre l’histoire vraie de Le Serpent, lisez la suite ! La série raconte l’histoire de Charles Sobhraj, qui a échappé à la police pendant des décennies tout en se lançant dans une série de crimes à l’échelle mondiale. Bien que la série Netflix se concentre principalement sur les meurtres commis par Sobhraj, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg de cette histoire vraie. Pour découvrir l’explication de la fin en détails, lisez ceci.

Beaucoup de gens auront du mal à croire que l’histoire sinueuse et horrifiante du Serpent est réellement réelle. Mais l’histoire réelle de la série dramatique en huit épisodes, avec Tahar Rahim et Jenna Coleman est encore plus sombre que ce qui est montré à l’écran. Le maléfique Charles Sobhraj était un meurtrier, un voleur et un séduisant maître du déguisement qui a fait de nombreuses victimes sans méfiance sur la route des hippies en Asie dans les années 1970.

L’escroc s’attaquait aux touristes voyageant sur le continent, les droguant pour pouvoir les voler avant de leur ôter la vie. Tueur de sang-froid, Sobhraj a commis au moins une douzaine de meurtres mais a réussi à échapper à la capture à maintes reprises en usant de sa ruse et de son charme. Pour découvrir tous les détails liés à l’histoire vraie de Le Serpent, lisez la suite !

L’histoire vraie qui a inspiré Le Serpent sur Netflix !

L’acteur franco-algérien Tahar Rahim a appris l’existence du tueur en série Charles Sobhraj lorsqu’il était adolescent, dans les années 1990. Il a trouvé le livre Sur la piste du serpent sur la table de nuit de son frère aîné et a lu l’histoire d’un meurtrier manipulateur qui a drogué, volé et tué une série de victimes, pour la plupart des randonneurs, le long de la « piste des hippies » en Asie du Sud dans les années 1970. Deux décennies plus tard, Rahim interprète le rôle de Sobhraj dans le drame criminel The Serpent, une série de huit épisodes actuellement diffusée sur Netflix. Pour vous procurer le livre qui a inspiré la série, cliquez ici. Également disponible ici en Français. Autrement, pour profiter du format Kindle avec un essai gratuit de 14 jours, c’est ici.

Le livre de Richard Neville et Julie Clarke, Sur la piste du serpent : la vie et les crimes de Charles Sobhraj, a été publié pour la première fois en 1979 et relate les événements depuis l’enfance du tueur jusqu’à la fin des années 1970. Il est devenu un best-seller mondial dès sa première publication et, en 1989, a inspiré un téléfilm sur les crimes de Sobhraj. Passionnant et bien documenté, il dresse le portrait glaçant d’un individu intrigant mais charismatique qui a pris la vie de jeunes voyageurs, apparemment sans remords.

Les réalisateurs de la série se sont appuyés autant que possible sur des témoignages de première main concernant Sobhraj, car ils voulaient dépeindre l’histoire de la même manière que les gens ont vécu le tueur en série dans la réalité. Cela se voit dans la façon dont la série avance et recule dans le temps pour montrer comment des personnes et des victimes spécifiques sont entrées et sorties de la vie de Sobhraj, y compris sa compagne et complice Marie-Andrée Leclerc.

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Même avant l’époque décrite, Sobhraj avait une affinité pour le crime et commettait des vols et des fraudes depuis l’adolescence. Il a été envoyé plusieurs fois en maison de correction et a poursuivi cette tendance à l’âge adulte. Après leur mariage en 1969, Sobhraj et sa nouvelle épouse, Chantal Compagnon, se sont lancés dans une série de crimes en Europe de l’Est et au Moyen-Orient, falsifiant des documents et volant des touristes jusqu’à leur arrivée à Mumbai. Sobhraj s’était également évadé de prison en Inde, ce qui est brièvement mentionné dans la série à propos de son hold-up raté à l’hôtel Ashoka.

Sa première femme a fini par le quitter et a emmené leur enfant pour échapper à la vie criminelle. Par conséquent, l’expérience de Sobhraj explique son obsession d’avoir une compagne, qu’il a trouvée en Marie-Andrée. L’histoire réelle du Serpent est si audacieuse que certains aspects de son personnage ont apparemment dû être atténués pour rendre la série plus crédible.

L’histoire d’Ajay, le complice de longue date de Sobhraj, s’écarte aussi brièvement de la réalité dans la série. En réalité, Ajay a été vu pour la dernière fois en Malaisie. Le trio après avoir été brièvement détenu par la police thaïlandaise la première fois, s’est rendu en Malaisie, où Ajay a été envoyé pour voler des pierres précieuses qu’il a ensuite été vu en train de livrer à Sobhraj.

Il s’agit de la dernière apparition confirmée d’Ajay Choudhary, et l’on pense que Sobhraj l’a assassiné et s’est débarrassé du corps avant de quitter la Malaisie. Les réalisateurs ont voulu changer le récit popularisé par Sobhraj qui décrivait ses victimes comme des hippies sans but et ont essayé de montrer qui étaient les victimes avant que leurs chemins ne croisent celui de Sobhraj et comment leurs vies ont ensuite été manipulées par lui.

En rendant le spectacle fidèle à la réalité et en utilisant autant que possible des témoignages de première main, les réalisateurs de Le Serpent donnent au public un aperçu des expériences traumatisantes des jeunes voyageurs optimistes auxquels le spectacle est désormais consacré.