Découvrez l’explication de la fin de Le Jour d’Après ! Spoilers !
Le Jour d’après est disponible sur Netflix ! Si vous souhaitez connaitre l’explication de la fin, lisez la suite ! Le Jour d’après de Roland Emmerich (2004) a vingt ans maintenant, et sa vision de l’apocalypse climatique semble à la fois trop dramatique et trop optimiste. La nouvelle ère glaciaire instantanée semble stupide et exagérée ; il en va de même pour la vision d’une catastrophe universelle engendrant une solidarité universelle et une fin heureuse hollywoodienne.
Le scénario improbable du film est le suivant : le réchauffement de la planète interrompt le courant de l’océan Atlantique Nord, plongeant l’hémisphère nord dans une nouvelle ère glaciaire annoncée par une énorme supertempête mondiale, accompagnée de tornades à Los Angeles, de grêlons de la taille d’une tête au Japon, d’inondations massives à New York et d’une chute soudaine et terrifiante de la température jusqu’à 150 degrés au-dessous du niveau de la mer, congelant instantanément le carburant des avions et les êtres humains. Et aussi, pour une raison inconnue, des loups. Voici l’explication de la fin de Le Jour d’Après !
Explication de la fin de Le Jour d’Après
Peu à peu, les choses se révèlent moins perdues qu’elles ne semblaient l’être au début. Lucy pensait avoir été abandonnée à son hôpital avec un enfant atteint d’un cancer, mais un ambulancier parvient à s’y rendre pour la sauver au dernier moment. Le milieu du film présente de manière apparemment cynique une crise frontalière massive lorsque les Américains tentent de fuir au Mexique mais le président Becker révèle qu’il a conclu un accord révolutionnaire avec tous les pays d’Amérique latine afin de garantir une transition pacifique.
A la fin de le Jour d’Après, lorsque Jack se fait évacuer de New York par avion avec les survivants de la bibliothèque, les gens sur les toits nous montrent que le groupe de Sam était loin d’être le seul à avoir survécu.
D’une certaine manière, tout cela semble un peu trop facile. Certes, « Independence Day » a réussi à trouver une fin heureuse malgré la mort de millions de personnes, mais au moins là, les personnages ont eu l’occasion de battre des extraterrestres. Ici,à la fin de Le Jour d’Après la tempête passe simplement. Les personnages ne se battent contre rien, à l’exception de quelques loups pendant quelques minutes.
Quand on nous dit que la tempête est passée et que l’air est aussi pur qu’il l’a jamais été, il est facile de penser qu’il s’agit d’une fin hollywoodienne heureuse et clichée ajoutée à une histoire autrement déprimante. Mais cette fin est au moins cohérente sur le plan thématique : le film veut nous faire comprendre que, quelle que soit la gravité du climat dans les années à venir, nous ne devrions pas nous contenter d’espérer.
Beaucoup de personnes raisonnablement bien informées sur le changement climatique ont tendance à sombrer dans la dépression ou le nihilisme. Il est facile de tomber dans l’état d’esprit dans lequel Laura tombe brièvement lorsqu’elle fait face à une fièvre dans la tempête. Face aux implications souvent terrifiantes des données actuelles, il est souvent facile de tomber dans le même piège, en se demandant quel est l’intérêt d’essayer quoi que ce soit si tout va bientôt s’arrêter. Pour savoir si une suite verra le jour, lisez ceci.
Mais comme le montre clairement la fin de Le Jour d’Après, la fin du monde n’est pas pour demain. Même si les choses deviennent follement, cinématographiquement terribles, il y aura toujours des gens autour et nous aurons toujours besoin de gens pour travailler ensemble et naviguer dans ce nouveau monde chaotique. « Le Jour d’après est un film stupide à bien des égards, mais la chose la plus intelligente qu’il fasse est de se terminer sur une note optimiste.
