Découvrez l’explication de la fin de Le Droit de Tuer ! Spoilers !
Le Droit de Tuer est disponible sur Netflix ! Si vous souhaitez connaitre l’explication de la fin de Le Droit de Tuer, lisez la suite ! Le Droit de Tuer, basé sur le premier roman de John Grisham, est une pièce morale habilement construite qui touche tous les points sensibles et aboutit à toutes les conclusions appropriées.
Elle commence par le viol brutal d’une fillette noire de 10 ans par deux rednecks dans une camionnette. Le père de la fillette tue les violeurs de sang-froid alors qu’ils se rendaient à une audience au tribunal et blesse gravement un adjoint au cours de l’incident. L’avocat libéral blanc local accepte de le défendre. Le Ku Klux Klan complote pour se venger. Le bien triomphe bien sûr, mais nous y reviendrons dans un instant. Voici l’explication de la fin de Le Droit de Tuer !
Explication de la fin de Le Droit de Tuer
A la fin de Le Droit de Tuer, dans les dernières minutes, après un procès intense où Jake Brigance (Matthew McConaughey) défend Carl Lee Hailey (Samuel L. Jackson), accusé du meurtre des deux violeurs de sa fille, le jury délibère. Jake prononce un plaidoyer final émouvant : il raconte l’histoire du viol en demandant aux jurés (majoritairement blancs) d’imaginer la victime comme une petite fille blanche, forçant l’empathie raciale.
A la fin de Le Droit de Tuer, le jury revient avec un verdict de non-culpabilité pour raison d’aliénation mentale temporaire due à la rage du père. Carl Lee est libéré, et la foule dehors acclame. On voit ensuite une scène familiale : Carl Lee rentre chez lui, réunit sa famille (sa femme et ses enfants, dont la petite Tonya blessée), et ils célèbrent calmement sur le perron, avec Jake et son équipe qui observent de loin.

Cette conclusion souligne le thème central de la justice raciale et de la vengeance personnelle dans le Sud américain. Le verdict innocentant Carl Lee valide l’argument de Jake : un père noir a le même « droit » moral de protéger sa fille qu’un blanc, brisant les préjugés du jury.
A la fin de Le Droit de Tuer, la scène finale paisible avec la famille réunie symbolise la rédemption et le retour à la normalité, contrastant avec la violence initiale, mais elle laisse une ambiguïté : la loi a plié sous l’émotion humaine, posant la question de savoir si c’est une vraie justice ou une exception dangereuse. Jake, épuisé mais victorieux, repart avec un sentiment mitigé, renforçant l’idée que le vrai « droit de tuer » naît de la douleur universelle, pas de la race.


