Nous ne doutons pas qu’Andy Serkis ait réalisé son adaptation animée de La Ferme des animaux de George Orwell avec les meilleures intentions, par amour du roman et convaincu que l’allégorie de l’auteur sur la révolution russe pourrait être utile en cette période de conflits politiques intenses et d’analphabétisme médiatique.
Après tout, le livre d’Orwell n’a été adapté que deux fois : une fois par la CIA en 1954 et dans un téléfilm de 1999 avec Kelsey Grammer. Offrir aux élèves de quatrième qui ne parviennent pas à lire le livre une alternative à ChatGPT pour leurs exposés pourrait être exactement ce qu’il faut pour aider la génération Alpha à découvrir les métaphores, les allégories et les méfaits du stalinisme.
Depuis des décennies, les professeurs d’anglais font découvrir Orwell aux enfants à travers La Ferme des animaux. Pourquoi l’homme qui a introduit Venom dans la libération queer ne pourrait-il pas faire de même ? Mais nous mentirions si nous nous attendions à ce que la bande-annonce du premier long métrage d’animation de Serkis s’appuie davantage sur des gags inspirés des Minions que, par exemple, sur les performances de capture de mouvement qui ont fait la renommée du réalisateur.
L’acteur et réalisateur acclamé Serkis a donné vie à La Ferme des animaux grâce à un scénario de Nicholas Stoller. Le film a été présenté en avant-première au Festival international du film d’animation d’Annecy au début de l’année.
« La Ferme des animaux d’Orwell n’a jamais été aussi pertinent », a déclaré Serkis. « À une époque où le pouvoir, la propagande et les inégalités façonnent nos sociétés, il est essentiel de se souvenir de son récit édifiant. Cette adaptation n’est pas seulement une histoire divertissante, c’est un rappel que la démocratie, la liberté et l’intégrité sont fragiles et doivent être protégées. »

Il a ajouté : « J’espère que le public sortira ému, réfléchi et inspiré à défendre les valeurs qui comptent. Je suis honoré qu’Angel et Angel Guild soient prêts à diffuser ce film sur les grands écrans du monde entier. »
Au casting des voix, on retrouve Rogan dans le rôle de Napoléon, Close dans celui de Freida Pilkington, Harrelson dans celui de Boxer et Culkin dans celui de Squealer. Gaten Matarazzo incarne Lucky, Laverne Cox Snowball, Jim Parsons Carl, Kathleen Turner Benjamin et Iman Vellani les porcelets Puff et Tammy. Serkis lui-même prête sa voix à M. Jones et au coq Randolph.


