Mannequin, actrice et chanteuse, Brigitte Bardot avait de nombreux titres, mais il y avait un aspect pour lequel elle ne voulait jamais être connue : celui de mère.
« Je ne suis pas faite pour être mère », écrivait Brigitte Bardot dans ses mémoires Initiales B.B. publiées dans les années 1990. « Je ne suis pas assez adulte — je sais que c’est horrible à admettre, mais je ne suis pas assez adulte pour m’occuper d’un enfant. » Néanmoins, elle et son mari de l’époque, Jacques Charrier, ont eu un fils, Nicolas-Jacques Charrier, en 1960.
L’actrice, chanteuse et mannequin s’est mariée quatre fois : avec le réalisateur Roger Vadim de 1952 à 1957, avec l’acteur Jacques Charrier de 1959 à 1962, avec le millionnaire allemand Gunther Sachs de 1966 à 1969, et avec l’homme d’affaires Bernard d’Ormale en 1992.
Elle et Charrier ont accueilli leur fils Nicolas à Paris le 11 janvier 1960, lors d’un accouchement à domicile dans leur appartement. Dans ses mémoires, Bardot parle durement de sa grossesse et de son manque d’envie de devenir mère. « Je regardais mon ventre plat et mince dans le miroir comme une amie chère sur laquelle j’étais sur le point de fermer le couvercle d’un cercueil », écrit-elle. Lorsque Charrier et elle ont divorcé, il a obtenu la garde de Nicolas. Mais c’est pas pour ca que Brigitte Bardot a fait polémique !
Pourquoi Brigitte Bardot faisait polémique ?
Pour comprendre la polémique Brigitte Bardot, il faut distinguer deux époques. Dans les années 50, Brigitte Bardot choque, mais pour les bonnes raisons. Avec « Et Dieu… créa la femme », elle incarne la libération sexuelle dans une France encore très conservatrice. Elle est jeune, libre, et devient une superstar mondiale.
Mais en 1973, coup de théâtre : Brigitte Bardot quitte le cinéma en pleine gloire pour se consacrer exclusivement à la défense des animaux. Jusque-là, le public la suit, notamment dans son combat contre la chasse aux phoques. C’est à partir des années 90 que l’image de l’icône se fracture réellement. Bardot ne se contente plus de défendre les animaux, elle attaque violemment la société.
Ses cibles ? L’immigration, l’islam et le métissage. Elle critique ouvertement l’abattage rituel des moutons pour l’Aïd, mais ses propos glissent rapidement du terrain religieux au terrain politique et racial.

Et attention, ce ne sont pas juste des « dérapages » médiatiques. Ce sont des délits. Brigitte Bardot a été condamnée cinq fois par les tribunaux français pour incitation à la haine raciale. Elle a notamment qualifié une partie de la population d’« envahisseurs » et tenu des propos injurieux envers les habitants de l’île de la Réunion. L’an dernier, à plus de 90 ans, elle ne retire rien. Aujourd’hui, même après sa mort, Brigitte Bardot reste cette figure qui divise la France en deux : d’un côté ceux qui voient une militante courageuse, de l’autre, ceux qui voient un symbole d’intolérance, elle fera polémique jusqu’au bout !


