Polémique autour de Beyoncé au Grand Prix de F1 de Las Vegas : Décolleté jugé vulgaire, attaques sur son âge et son corps, et soupçons de retouches photo
Beyoncé, la reine incontestée de la pop, a fait une entrée remarquée au Grand Prix de Formule 1 de Las Vegas ce week-end (22-23 novembre 2025). Accompagnée de son mari Jay-Z, la superstar a non seulement assisté à la course, mais elle a aussi vécu une expérience unique : un tour de piste à plus de 320 km/h aux côtés de Lewis Hamilton, septuple champion du monde.
Vêtue d’une combinaison de course customisée Louis Vuitton et d’une tenue PVC rouge Ferrari ultra-moulante, Beyoncé a illuminé le paddock. Mais loin de faire l’unanimité, son look audacieux a déclenché une vague de critiques acerbes sur les réseaux sociaux. On parle de « vulgaire », de body shaming, d’âgisme, et même d’accusations de retouches excessives sur ses photos officielles par rapport aux clichés volés par les paparazzis.
Beyoncé en mode « speed queen » à Las Vegas
L’événement F1 de Las Vegas est déjà un spectacle à lui seul : lumières néon, vitesse folle et tapis rouge hollywoodien. Beyoncé et Jay-Z sont arrivés en force dans le paddock samedi, posant avec des pointures comme Travis Scott et le CEO de la F1, Stefano Domenicali. La chanteuse, 44 ans, a partagé un clip Instagram où elle monte dans une Ferrari pour son « hot lap » avec Hamilton, légendé simplement « Give it to Mama ». Une vidéo qui a buzzé, montrant une Beyoncé excitée mais composée, sortant de la voiture avec un sourire triomphant.
Son outfit ? Un mélange explosif : une combinaison racing zippée bas pour un décolleté plongeant qui met en valeur ses courbes, et plus tard un playsuit PVC rouge ultra-sexy. Elle n’était pas seule : Cynthia Erivo (de Wicked), Naomi Campbell et d’autres stars comme Brooks Nader ou Alexandra Saint Mleux (fiancée de Charles Leclerc) étaient aussi de la partie, dans des tenues glamour. Mais c’est Beyoncé qui a monopolisé les flashs… et les critiques.
Rapidement, les réseaux ont explosé. Sur X (ex-Twitter) et Instagram, les commentaires ont viré au vinaigre. Son décolleté ? Jugé « inapproprié » pour un événement sportif. Des phrases comme « On n’est pas dans un strip club », « Elle compte allaiter les pilotes ? » ou « Tellement vulgaire, ce décolleté était nécessaire pour une course de F1 ? » ont pullulé. Ces attaques, souvent anonymes, transforment un choix mode en scandale moral, rappelant le slut-shaming dont sont victimes les femmes qui osent montrer leur corps.
Mais ça ne s’arrête pas là. Le body shaming a pris le relais : des haters ont scruté son ventre et ses hanches, l’accusant d’avoir « grossi » après ses grossesses (Blue Ivy, Rumi et Sir). Pire, l’âgisme pur : à 44 ans, elle est traitée comme une « has-been » alors qu’elle domine toujours les charts et les streams.

Beyonce retouche t’elle ses photos un peu trop ?
Un angle particulièrement vicieux : la comparaison entre les photos officielles de Beyoncé (postées sur son Insta ou par Louis Vuitton) et les clichés volés par les paparazzis. Les images promo montrent une peau lisse, un corps sculpté, des traits affinés – le tout sous des filtres pro. Mais les photos « réelles » du GP, prises à la volée, révèlent des imperfections.
C’est un débat récurrent dans l’industrie : les stars retouchent, c’est un fait (pensez à Photoshop partout). Mais pour Beyoncé, c’est amplifié par le racisme et le sexisme – ses détracteurs adorent pointer du doigt sa « peau noircie » ou ses « lèvres épaisses » dans les photos non éditées.
Cette polémique au GP de Las Vegas n’est qu’un épisode de plus dans la saga Beyoncé : une femme qui brise les plafonds, assume son âge, son corps et son pouvoir. Au lieu de la réduire à un décolleté ou une retouche, célébrons-la pour ce qu’elle est : une icône qui accélère plus vite que n’importe quelle F1.


