Découvrez pourquoi il n’y a pas de dialogue dans Monster sur Netflix !
Monster est disponible sur Netflix ! Si vous souhaitez savoir pourquoi il n’y a pas de dialogue dans Monster, lisez la suite ! L’avertissement est un mensonge : il y a peut-être une demi-douzaine de moments où les personnages crient leurs noms. Sinon, nous ne saurions jamais que le sinistre creep de ce film s’appelle Jack, ou que ses cibles d’enlèvement sont deux adorables écoliers doublés sur un vélo, Alana et Rabin.
Ils portent encore leurs uniformes d’écoliers lorsqu’ils entrent dans une salle d’arcade pour perdre quelques pièces dans une machine à griffes. Rabin s’éloigne. Alana ne le trouve pas. Elle sort dans la rue et regarde autour d’elle et avant même de s’en rendre compte, Jack l’attrape, lui colle des rubans adhésifs sur les yeux, la bouche et les mains et la jette dans le coffre à côté de Rabin qui se lamente. Pour connaitre l’explication de la fin, lisez ceci.
Jack les emmène dans une vieille maison au milieu de nulle part. Il attrape Rabin et laisse Alana transpirer et crier dans le coffre fermé à clé. Il enchaîne Rabin au mur d’une chambre, enlève le ruban adhésif et lui donne un beignet à manger. Puis Jack prend un couteau et, dans un acte d’intimidation bizarre, se coupe le poignet, à côté d’un tas de cicatrices qui ressemblent à des marques de pointage. Ulp. Mais alors pourquoi il n’y a pas de dialogue dans Monster ?
Pourquoi il n’y a pas de dialogue dans Monster ?
Monster est un remake de “The Boy Behind the Door” de Shudder, écrit et réalisé par David Charbonier et Justin Powell. Contrairement au remake, le film original comporte des dialogues. Alim Sudio, qui a adapté le film d’horreur de 2020 au thriller indonésien, a même écrit la première version du remake avec des dialogues. Cependant, après plusieurs ébauches, le scénariste s’est rendu compte que l’absence de dialogues servait mieux la narration, qui est principalement centrée sur deux enfants. Sudio a alors réécrit le scénario pour rendre le film plus visuel.
L’absence de dialogue est un thème que plusieurs cinéastes ont utilisé pour élaborer leurs œuvres au fil des ans. Le film « A Quiet Place » de John Krasinski ne contient qu’environ vingt-cinq lignes de dialogues vocaux, le reste étant communiqué par la langue des signes américaine. Si l’absence de dialogue dans le film s’explique par des raisons narratives, d’autres films ne comportent aucune conversation vocale, comme « In the City of Sylvia » de José Luis Guerín.
L’absence de mots permet à la narration de s’appuyer sur les images, ce qui fait de ces films une expérience unique pour les spectateurs. Sudio a choisi de réécrire le scénario du film pour la même raison.