Découvrez si le film Jogi Les Flammes de la Haine est basé sur des faits réels !
Jogi est disponible sur Netflix ! Si vous souhaitez savoir si le film est inspiré d’une histoire vraie, lisez la suite ! Pour l’Inde en général et la communauté sikhe en particulier, 1984 est une année particulièrement émouvante, y compris pour le musicien et acteur Diljit Dosanjh, la vedette du film Netflix Jogi. Pour tout savoir concernant les sorties Netflix, c’est ici.
En juin 1984, le Premier ministre indien de l’époque, Indira Gandhi, a ordonné une opération de l’armée contre des militants séparatistes au Temple d’Or d’Amritsar, un lieu saint pour les Sikhs, opération qui a été critiquée par de nombreux membres de la communauté. En octobre, les gardes du corps sikhs de Gandhi l’ont assassinée, ce qui a entraîné des émeutes anti-sikhs dans tout le nord de l’Inde, dont l’épicentre était la capitale du pays, Delhi.
Les événements de 1984 ont laissé des cicatrices profondes et durables dans la communauté sikhe et ont été dépeints au cinéma et à la télévision au fil des ans. Mais alors Jogi les Flammes de la Haine est il inspiré d’une histoire vraie ?
Jogi les Flammes de la Haine est il inspiré d’une histoire vraie ?
Oui, Jogi est partiellement basé sur une histoire vraie. Si les émeutes et la tragédie montrées dans le film sont inspirées de la réalité, l’histoire de Jogi et de ses amis est une création fictive des scénaristes Sukhmani Sadana et Ali Abbas Zafar. Les émeutes anti-sikhs décrites dans le film ont eu lieu en 1984 et n’étaient pas localisées dans la capitale de l’Inde. Elles se sont étendues à l’ensemble du pays après la mort du Premier ministre Indira Gandhi le 31 octobre 1984.
Le point de départ des événements qui ont conduit aux horreurs décrites dans le film de Diljit Dosanjh peut être relié à l’opération Blue Star, une opération militaire qui a eu lieu entre le 1er et le 10 juin 1984. Pour chasser Bhindranwale et le reste des militants du Harmandir Sahib, le gouvernement indien a lancé l’opération Blue Star. La décision de mener une opération militaire dans un site religieux a suscité une forte résistance de la part de plusieurs groupes en Inde.
Les chiffres officiels varient entre le gouvernement et les sources indépendantes, mais personne ne nie que du sang innocent a été versé dans les lieux saints sikhs. Le 31 octobre 1984, Indira Gandhi est assassinée par Beant et Satwant Singh, ce dernier ayant rejoint sa garde rapprochée cinq mois seulement avant l’incident. Les deux assassins ont été appréhendés par les autres membres de la garde rapprochée du Premier ministre.
Le nombre de personnes décédées à cause des émeutes anti-sikhs s’élève à des milliers, Delhi comptant plus des deux tiers des victimes. Bien que le gouvernement ait affirmé que les émeutes avaient entraîné la mort de 3 350 sikhs dans tout le pays (2 800 à Delhi), de nombreuses sources indépendantes ont déclaré que le nombre réel se situait entre 8 000 et 17 000.
Ali Abbas Zafar a ajouté que son équipe et lui ont soigneusement sélectionné des faits réels et ont construit une histoire fictive autour d’eux, et que certains éléments ont donc été embellis pour des raisons de liberté créative. En outre, le réalisateur espère que le public adhère au message du film, à savoir que l’amour triomphe de toutes les tragédies.
Bien que les personnages et les intrigues de « Jogi » soient fictifs, les thèmes et problèmes plus généraux présentés dans le film sont ancrés dans la réalité. Les émotions et les actions des différents personnages sont inspirées de récits réels de survivants et de témoins oculaires.
