Découvrez toutes les infos concernant la Saison 1 de Le Mobile sur Netflix ! Que faut il retenir ?
Le Mobile est disponible sur Netflix ! Si vous souhaitez savoir quel est le nom du tueur, lisez la suite ! Une troublante affaire de meurtre en Israël est examinée dans Le Mobile, la dernière entrée dans le catalogue de crimes réels de Netflix qui ne cesse de s’enrichir.
En 1986, un garçon de 13 ans s’est emparé du M-16 de service de son père et a brutalement assassiné ses parents et ses deux sœurs, laissant le reste du monde chercher à savoir exactement pourquoi il a commis ce crime odieux, d’où le titre de cette série limitée en quatre parties. Les réalisateurs Tali Shemesh et Asaf Sudri interrogent divers enquêteurs, avocats et autres, dans le but de répondre à ce qui pourrait être une question sans réponse.
Quel est le nom du tueur dans Le Mobile sur Netflix ?
Si vous avez regardé la série, vous savez que le tueur est toujours appelé « Le Garçon » et que l’on apprend jamais son nom. En effet, le nom et le prénom du tueur n’ont jamais été divulguée et tout cela a bien été protégé par Yossi Arnon.
La dissonance entre le garçon de 14 ans, décrit comme gentil et brillant, et le garçon qui a commis cet acte odieux à l’égard de ses proches, est le thème dominant de ce documentaire. La motivation première des créateurs Shemesh et Sudri est de donner un sens à cette dissonance.
Et ils essaient de le faire en interviewant Yossi Arnon, l’avocat de la défense dans cette affaire, ainsi que d’autres personnes comme sa chroniqueuse Ruthie Yovel, ou encore des personnes qui connaissaient d’autres membres de sa famille. Toutes ces interviews divergentes parviennent à brosser un tableau qui ne réussit qu’à élargir les dissonances, et non à les réduire.
Que retenir de la fin de la mini-série ?
Arnon est ce qui ressemble le plus à un pistolet fumant pour les créateurs, un homme qui connaît quelque chose de bien plus important : le véritable mobile du meurtrier. Mais à part donner un aperçu du sang-froid, du calme et de l’intelligence du garçon.
Tout ce que nous obtenons d’Arnon en tant que spectateur, ce sont de vagues platitudes comme « Si vous pensez ce que je pense, alors tout se met en place », et cette paraphrase de sa déclaration est utilisée tout au long de la série limitée de 4 épisodes, pour construire une révélation qui n’a pas lieu.
L’aspect frustrant de cette série documentaire est que, contrairement à ce qu’indique son titre, le motif réel ne reçoit jamais de réponse définitive. Des théories sont présentées par des psychiatres. Le film Papillion, dont le garçon rêvait avant de se réveiller et d’assassiner ses proches, est utilisé comme substrat pour produire des théories.
Le fait qu’Arnon n’apparaisse finalement que comme quelqu’un qui aime être sous les feux de la rampe n’aide pas à trouver des réponses définitives, mais le mérite revient aux créateurs qui suivent ces vagues hypothèses et parviennent à produire des images contradictoires.