Découvrez l’explication de la fin de Wonder Woman !

Wonder Woman a été diffusé sur TF1 le 14 mars ! Si la fin de Wonder Woman vous a laissé des questions sans réponse, lisez la suite ! Le film s’ouvre sur Diana recevant un colis spécial de Bruce Wayne au Louvre, à Paris. Wonder Woman se termine au même endroit, avec Diana revêtant son armure de combat et se lançant dans l’action, de manière très spectaculaire. C’est très bien, mais cela soulève une grande question : que se passe-t-il à Paris qui nécessite son attention ? Batman v Superman nous a appris que Diana est une marchande d’antiquités. Ce qui explique la salle pleine d’objets que nous voyons dans Wonder Woman. Cependant, où va-t-elle à la fin du film ?

Au début de l’histoire de Diana, nous apprenons tout sur l’épée God Killer, une arme laissée par Zeus pour être utilisée contre la résurrection d’Arès. À la fin de Wonder Woman, nous apprenons que le God Killer n’était rien de tel, et que l’arme ultime pour tuer les dieux était en fait Diana elle-même, puisqu’elle était en fait un demi-dieu, et la fille de Zeus. Mais la mère de Diana, Hippolyte, refuse catégoriquement de révéler la véritable nature de Diana. Elle dit qu’elle fait cela pour éviter qu’elle ne soit découverte par Ares, mais cette explication ne tient pas la route, puisque Ares semble connaître son identité tout au long du film. Alors pourquoi lui cacher la vérité ?

La raison, semble-t-il, est que Diana a besoin de faire l’expérience des difficultés de la guerre, de la perte et de l’amour pour pouvoir puiser dans ses véritables pouvoirs et vaincre Ares. Nous voyons dans le film que le simple fait de frapper le dieu de la guerre ne suffit pas à faire grand-chose. Mais lorsque Diana réalise son amour pour Steve et la valeur de son sacrifice, elle croit enfin au véritable potentiel de l’humanité. L’amour, et non la guerre, est le vrai but de l’homme sur Terre. Toutes les infos concernant la sortie de la suite en France, ici.

Explication de la fin de Wonder Woman !

Diana est présentée comme une princesse têtue qui a le désir de se battre et une forte compréhension du bien et du mal, deux traits de caractère alimentés par Antiope, son mentor, qui la poussent finalement à quitter le monde des hommes et sa guerre destructrice avec Steve Trevor pour retrouver le méchant Arès, une menace globale qui définit sa création et le récit principal du film.

C’est assez classique, mais dès le début, chaque scène est principalement axée sur l’établissement de l’un de ces domaines, ce qui signifie que lorsqu’ils culminent, c’est dans le cadre d’un ensemble homogène. La découverte par Diana de l’humanité et de ses préjugés de l’ère 1900 ne fait que la motiver davantage à occuper une position de protectrice, qui est directement remise en question par la méditation d’Ares sur les défauts innés de l’humanité.

Le meilleur de tous, c’est que Wonder Woman prend son temps pour révéler la vraie morale, avec le fait qu’elle a été créée pour être le Godkiller, annoncé dans le premier acte, mais retenu jusqu’à la fin, en même temps qu’Ares. Et, comme tous les bons rebondissements, la révélation du méchant fonctionne sur la logique du double jeu qui consiste à présenter d’abord le général Ludendorff comme le Dieu de la guerre avant de faire un écart totalement inattendu : il s’agit en réalité de Sir Patrick Morgan.

Mais il ne s’agit pas seulement d’un revirement d’identité, le Seigneur des Alliés qui appelle à la paix étant en fait une créature alimentée par la destruction, la présomption binaire de la Première Guerre mondiale comme étant le bien contre le mal est transformée en une partie de quelque chose de plus grand. Le public sait que l’armistice ne fera que conduire à un plus grand conflit. La bataille finale consiste donc à déterminer si l’humanité est condamnée à se détruire ou si elle mérite d’être sauvée.

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La mort de Steve Trevor est le point d’ancrage de l’histoire de Diana. Comme Wonder Woman, c’est un étranger, ce qui a permis au couple de former un lien romantique rapide et crédible, mais aussi de lui donner le même sens de l’altruisme. Lorsqu’il s’agit d’arrêter le gaz du docteur Posion, il met personnellement la menace hors d’état de nuire, faisant exploser l’avion et lui-même avec.

Pour Diana, cela cristallise le débat d’Ares, mais alors que son côté émotionnel considère le sacrifice de Steve comme un symptôme des maux inhérents à l’homme, son amour lui montre finalement leur noblesse potentielle. Cela lui permet d’utiliser le pouvoir de Zeus pour vaincre Ares et de la définir jusqu’à l’époque de Batman v Superman.

Tout cela a l’air génial, non ? C’est grand, audacieux, lumineux et ça utilise le cadre de l’époque pour ce qu’il vaut. Et il y a sûrement une version du film en réalité alternative où tout le poids dont nous avons parlé est pleinement respecté. Malheureusement, en raison de mauvais choix de montage et d’un manque général d’émotion, cette version ne fonctionne pas.