Ant-Man original de 2015 était un délice vertigineux , grâce à la direction inspirée de Peyton Reed.

Ses recettes au box-office national ne dépassaient guère son budget. Mais le public international en a fait un hit, lui rapportant plus d’un demi-milliard de dollars en ventes de billets. C’est pourquoi j’avais de grands espoirs pour Ant-Man et la guêpe, qui, comme le film précédent, est réalisé par Reed.

ant-man et la guepe critique

Pas de chance. « Ant-Man et la guêpe » tire ses fondements et son champ d’action d’un autre film du domaine Marvel « Captain America: Civil War ». Dans lequel Scott Lang, alias Ant-Man (Paul Rudd), fait une bref apparition étonnante. Et, contrairement au film précédent, la suite est étroitement liée à la série Marvel. Dans une série d’étapes méthodiques d’intrigue qui ressemblent à des routines obligatoires plutôt qu’à des inventions de style libre.

Ant-Man et la guêpe : 2 ans après Civil-War

Grâce à une combinaison créée par le super-scientifique Hank Pym (Michael Douglas). Ant-Man peut se réduire instantanément à la taille d’un insecte et au-delà, à l’échelle atomique. Dans «Captain America: Civil War», dans lequel il affiche le pouvoir supplémentaire nécessaire pour atteindre une taille colossale. Ant-Man se rendit en voyou avec des super-héros rebelles (dirigés par Steve Rogers) et fut arrêté. Ant-Man et la guêpe commence environ deux ans après la fin de Captain America: Civil War. Scott se trouve à trois jours de la fin de sa peine d’assignation à résidence. Il vit dans la région de San Francisco et gère avec son ancien partenaire criminel une entreprise de sécurité résidentielle modeste. Sa dévotion paternelle envers sa jeune fille, Cassie (Abby Ryder Fortson). Lui permet de mener une vie ordinaire sans super-héros. après sa phrase est en place.

Le contexte

Mais, au moment même où Scott pensait qu’il était absent, ils le reconduisirent. Hank et sa fille, Hope van Dyne (Evangeline Lilly) qui porte également un costume rétréci et qui fait office de guêpe. Provoquent quelques merveilles transformationnelles laboratoire tout en laissant derrière le moniteur de cheville qu’il porte dans le cadre de son assignation à résidence. Ils ont besoin de lui pour une mission de secours. Trente ans plus tôt, Hank et sa femme, Janet van Dyne (Michelle Pfeiffer). Également la guêpe, étaient devenus de taille subatomique pour une bataille. Mais Janet était restée coincée dans le royaume subatomique et n’avait pu revenir. 

Comme Ant-Man, dans le film précédent, s’est avéré capable d’entrer à la fois dans le «monde quantique» et de le quitter en toute sécurité. Ils ont besoin de lui pour une mission visant à ramener Janet. « Ant-Man et la guêpe » est rempli de trucs habiles et surprenants impliquant la taille et l’échelle. Une super-séquence de ces scènes serait un court métrage extrêmement cinétique. Tout à fait plus gratifiant que le long métrage dans lequel elles sont insérées.

Le vilain : Fantôme

Au lieu de cela, l’intrigue qui donne à ces séquences leur enjeu dramatique est malheureusement assemblée à partir d’un ensemble de lieux communs et de commodités. Y compris un rêve très significatif de fusion mentale aux implications quantiques. Il existe un MacGuffin comportant une partie supplémentaire nécessaire à la descente subatomique ultime pour sauver Janet; à cette fin, Hope rencontre le marchand d’armes Sonny Burch (Walton Goggins) dans un hôtel-restaurant chic. Et donne lieu à un combat puissant mais fantasmagorique, renforcé par l’arrivée d’un autre combattant, Ava, alias Ghost (Hannah John). Kamen), dont l’aura nerveuse offre un délice ornemental pour faire correspondre son pouvoir de traversée de la matière. 

Ghost a subi une catastrophe de niveau atomique plusieurs années auparavant (comme le montre un flashback). Et ses pouvoirs sont aussi sa vulnérabilité. Elle est au bord de la désintégration et a besoin de la technologie de Hank pour restaurer sa structure moléculaire. Sa situation concerne également une autre intrigue secondaire centrée sur la franchise. Impliquant l’ancien scientifique et ami de Hank, le scientifique Bill Foster, interprétée par Laurence Fishburne.

Interactions entre les personnages

La pléthore d’arrière-plans (qu’il s’agisse de Ghost, de la mère et de la fille Guêpes, Pym, Bill ou d’autres). Spécifiques mais impersonnels, définissant les personnages en les ramenant à un trait principal. N’est que l’un des nombreux passages dramatiques simplistes sur lesquels l’histoire est soutenu. Hope considérait l’action rebelle de Scott dans «Captain America: Civil War» comme une trahison. Et elle lui rappelle que, si elle l’avait accompagné, il n’aurait pas été attrapé. Leurs légères querelles et leurs bavardages douces jettent un œil sur les comédiens sans les réviser ni les approfondir; leur roman est totalement dépourvu de substance et de surprise. Bien que Hope soit l’un des personnages du titre, elle est traitée comme un appendice dramatique.

L’humour Marvel bien présent

Comme il l’avait fait dans le film précédent, Reed extrait à nouveau la comédie des habitudes gabby de Luis. Partenaire commercial de Scott, transformant la manière frénétique de Luis de raconter des histoires en flashback à l’écran avec une synchronisation labiale idiosyncratique. Reed s’amuse avec les intrusions officieuses de Jimmy Woo (Randall Park), agent du FBI. Et avec une galerie de méchants déconcertés, et il tire un maximum de glamour radieux du temps passé à l’écran de Michelle Pfeiffer. Sa présence et sa performance illustrent le paradoxe particulier de nombreux films de super-héros. Ils sont longs et difficiles à faire, mais les acteurs qui y exercent ont très peu de marge de manœuvre. Leurs performances ponctuelles et contraignantes sont surtout transformées en symboles !