Ce soir, samedi 6 décembre 2025, le Zénith d’Amiens, en Hauts-de-France, vibrera au rythme de la 96e édition de l’élection Miss France, un événement emblématique qui couronnera la nouvelle reine de beauté nationale pour l’année 2026. Pour la première fois dans l’histoire du concours, la capitale picarde accueille cette soirée glamour diffusée en direct sur TF1 dès 21h10, sous l’égide de Jean-Pierre Foucault, avec Camille Cerf, Miss France 2015, en tant que marraine. Pour savoir qui compose le jury, c’est ici.
Trente candidates éblouissantes, issues des régions de France métropolitaine et d’outre-mer – dont le retour remarqué de la Nouvelle-Calédonie –, se disputent la couronne d’Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, après un mois de préparation intense en Martinique. Pour connaitre les 10 favorites à la victoire, lisez ceci.
Au programme : des portraits émouvants, des tableaux thématiques inspirés du « Voyage des Miss » à travers le temps, l’histoire et la mode, une prestation de la Garde républicaine, et un vote partagé à 50/50 entre un jury prestigieux et le public, qui révélera le top 12, puis le top 5, avant le couronnement final aux alentours de minuit. Cette édition marque aussi un retour aux 12 demi-finalistes et promet paillettes, élégance et inspiration, célébrant la diversité et l’empowerment féminin. Mais cette année des changements vont avoir lieu et le présentateur Jean Pierre Foucault a recu des consignes très strictes !
Jean Pierre Foucault censuré pour Miss France 2026 ?
Pour l’élection de Miss France 2026 (qui a lieu en décembre 2025 selon le contexte actuel), Jean-Pierre Foucault a effectivement dû s’adapter à une série de nouvelles consignes strictes visant à moderniser le concours et à éliminer tout sexisme ordinaire.
Voici les instructions principales qu’il a reçues :
- Expressions bannies : Il a pour consigne formelle de ne plus utiliser certaines formules jugées désuètes ou sexistes. Des expressions spécifiques comme « Miss pleine de charme » ou « le charme à la française » sont désormais interdites d’antenne.
- Fin des sous-entendus : La direction a demandé d’éviter les phrases toutes faites et les « blagues » à double sens sur le physique des candidates. Le ton doit être plus respectueux et moins axé sur la séduction (le « sois belle et tais-toi » est définitivement proscrit).
- Adaptation au nouveau format : Il doit composer avec des changements scéniques, comme le fait que les candidates choisissent désormais elles-mêmes leurs maillots de bain et ne sont plus présentées de manière isolée sur certaines photos, ce qui change la façon dont il doit les introduire ou les décrire.
Ces changements ne sortent pas de nulle part. Ils sont la réponse directe à des critiques et des actions récurrentes ces dernières années, qui ont mis la pression sur l’organisation :
- Pression juridique et féministe : L’association « Osez le féminisme ! » a notamment attaqué la société Miss France aux prud’hommes par le passé, qualifiant le concours de « caricature archaïque ». Même si toutes leurs demandes n’ont pas abouti, cela a forcé le concours à revoir sa copie pour éviter d’être juridiquement et moralement qualifié de sexiste.
- Critiques institutionnelles : Le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes avait lui-même pointé du doigt le concours dans ses rapports sur le sexisme en France, dénonçant l’image de la « femme objet » et des règles jugées discriminatoires (comme l’interdiction d’avoir des enfants, qui a d’ailleurs été assouplie récemment).
- Modernisation forcée : Face à une société qui évolue (mouvement #MeToo, etc.), les « blagues de tonton » et les remarques sur le « charme » des candidates passaient de plus en plus mal auprès du public et sur les réseaux sociaux. L’organisation a donc pris les devants pour 2026 en imposant ce cadre strict à Jean-Pierre Foucault pour « nettoyer » l’antenne de ces vieux réflexes.
