Découvrez l’explication de la fin de Jay Kelly sur Netflix ! Spoilers !
Jay Kelly est disponible sur Netflix ! Si vous souhaitez connaitre l’explication de la fin de Jay Kelly, lisez la suite ! Réalisé par Noah Baumbach, Jay Kelly présente l’histoire émouvante d’une star de cinéma célèbre en pleine crise de la quarantaine. Le film Netflix est centré sur le personnage principal, Jay Kelly, un géant de l’industrie dont la carrière exceptionnelle d’acteur a inscrit son nom dans les pages de l’histoire. Pour savoir si c’est inspiré d’une histoire vraie, lisez ceci.
Cependant, après avoir perdu un ami cher et cinéaste, il commence à remettre en question sa vie et tous les choix qu’il a faits et qui l’ont conduit à ce moment. En conséquence, afin de ne rien regretter à l’avenir, il décide d’entreprendre un voyage de dernière minute à travers l’Europe, à la recherche de sa carrière et de sa famille d’un seul coup. Bien qu’il soit entouré de toute son équipe au début de ce voyage, la seule personne sur laquelle il peut vraiment compter pour être à ses côtés est son manager, Ron Sukenick. Voici l’explication de la fin de Jay Kelly !
Explication de la fin de Jay Kelly
La fin de Jay Kelly se déroule lors du somptueux Festival du film de Toscane, où le célèbre acteur est à l’honneur. À ce stade, le périple erratique de Jay à travers l’Europe a aliéné presque tout son entourage.
Son équipe, ses filles et même son père l’ont tous quitté, le laissant pratiquement seul. La seule personne qui reste est son fidèle manager, Ron Sukenick, même après que Ron ait annoncé qu’il mettait fin à leur collaboration professionnelle. Alors que le festival projette un montage des moments forts de la longue et brillante carrière de Jay, celui-ci est contraint de faire face au prix de sa renommée.
Au début de l’hommage, le public assiste à un montage des moments forts de la carrière de Jay. Cette filmographie est étonnamment similaire à l’œuvre réelle de George Clooney, avec des extraits qui ressemblent à Ocean’s Eleven, Out of Sight et The Midnight Sky. A la fin de Jay Kelly, dans la salle, Jay aperçoit des visages familiers, notamment son vieil ami rancunier Timothy, le réalisateur décédé Peter, son jeune moi et son ancien amour Daphne.
Le point culminant émotionnel de Jay Kelly survient lorsque Jay réalise qu’il a passé des années à confondre la loyauté payée de personnes comme Ron avec un amour sincère. Lorsque Ron, malgré son licenciement, reste pour le soutenir, Jay reconnaît le lien profond et non monétaire qui les unit.
A la fin de Jay Kelly, le montage du film passe à un autre souvenir : on voit Jay regarder ses filles faire un petit spectacle dans leur jardin, juste avant qu’il ne parte pour aller travailler. Dans cette version, cependant, Jay pose sa mallette et reste pour regarder les filles au lieu de s’en aller.
Le regard profondément regretteux de Jay suggère qu’il imagine ce qui aurait pu se passer s’il avait choisi sa famille plutôt que son travail ce jour-là. Le film se termine avec Jay au sommet de sa renommée, mais profondément conscient de ses échecs. Essuyant ses larmes à la fin du montage, il regarde directement la caméra et prononce la dernière réplique, très émouvante : « On peut recommencer ? J’aimerais en avoir une autre. »
A la fin de Jay Kelly, cette réplique fait directement écho à celle qu’il prononce au début du film sur un plateau de tournage, où il demande au réalisateur de refaire la prise. Ici, c’est un cri existentiel pour demander une « nouvelle prise » de sa propre vie. Pour savoir si une suite verra le jour, lisez ceci.
Le réalisateur Noah Baumbach a révélé que la fin puissante du film avait été prévue dès le début. Il a admis avoir construit toute l’histoire simplement pour mettre en place cette dernière réplique parfaite. Il a déclaré : « J’avais la réplique pour la fin, et je savais comment je voulais qu’elle soit dite », explique Baumbach. « Je ne savais pas où elle allait être placée, ni comment j’allais m’y prendre, ni qui allait la prononcer exactement. On peut dire que j’ai conçu tout le film à l’envers, juste pour arriver à cette dernière réplique. »
