Critique Venom : Le film autour de l’ennemi de Spiderman n’est pas un succès.
Le film Venom a des problèmes de personnalité partagés qui rivalisent avec ceux de sa bande dessinée.
Faire un film uniquement centré sur Venom, sans la participation de Spiderman, n’a jamais semblé être une bonne idée.
Trop de précipitations
Alors que nous avions vu le trailer très prometteur il y a quelques mois. Le film se précipite à travers les points de l’intrigue comme s’il fallait courir pour attraper un train. Nous avons à peine rencontré le journaliste d’investigation Eddie Brock (Tom Hardy) avant que toute sa vie ne s’écroule. Tout cela à cause d’une mauvaise décision qu’aucun journaliste digne de ce nom ne prendrait. L’architecte de son décès est le génie scientifique Carlton Drake (Riz Ahmed), un visionnaire de type Elon Musk qui pourrait aussi bien peindre un grand «VILAIN» rouge sur son front.
Avant que vous ne le sachiez, un symbiote s’est immiscé profondément dans le corps d’Eddie, le rendant d’abord malade, puis lui conférant une force incroyable, une incroyable agilité et le pouvoir de discuter avec une voix grave que lui seul peut entendre sans que personne à proximité n’appelle les flics sur lui (cela se passe à San Francisco, après tout).
L’humour comme point fort
Les scènes dans lesquelles Eddie et Venom plaisantent passablement ont leurs moments amusants, et il aurait probablement aidé si le film avait embrassé l’humour dans le film complet, en quelque sorte dans le style de Deadpool. Mais les réalisateurs ont voulu en faire également un film d’horreur. Le mélange de tons n’est pas géré habilement.
Un potentiel mal exploité
L’introduction de Venom dans Spider-Man 3 n’a pas fonctionné, car le film était déjà trop chargé pour faire la vraie histoire de l’histoire d’origine de Spidey / Venom. Malheureusement, le redémarrage du personnage avec une origine remodelée et sans Spidey n’est pas la solution non plus. Au moment où Venom affronte un autre symbiote à l’apogée du film dans un nuage incohérent de CG. Le spectateur se moque de ce qu’il regarde ou des enjeux. Malheureusement, peu de combats dans le film sont bien mis en scène.
Le fait que le personnage de Williams, ainsi que son petit ami actuel, le Dr Dan (Reid Scott), soient complètement à l’aise avec un symbiote extraterrestre occupant le corps d’Eddie après une ou deux scènes donne une idée du niveau d’utilisation du script.
Nous soupçonnons que les téléspectateurs plus jeunes (qui ne sont pas traumatisés par la violence). Cette violence qui est assez sévère mais dont les paramètres PG-13 ont été modifiés rapidement. Même certains fans plus âgés peuvent apprécier Venom comme une sorte de retour à un type de film de super-héros plus conventionnel.
Conclusion
En conclusion, Venom est loin d’être un chef d’œuvre. Nous en attendions plus compte tenu du potentiel du personnage et de son histoire dans les Comics. La communication avait été également un gros point fort pour attirer les spectateurs dans les salles. Malgré un script très faible, nous passons quand même un bon moment en tant qu’adepte de l’univers Marvel via les scènes de combat et l’humour bien placé.