Découvrez l’explication de la fin de Marche ou Crève au cinéma ! Qui est mort ?
Vous avez donc terminé Marche ou Crève. Vous avez mal aux pieds, vous avez peur de Mark Hamill et vous essayez encore de digérer cette fin aussi brutale que possible. Et croyez-moi, il y a beaucoup à digérer.
D’une mort inattendue à un plan final ultra-ambigu, sans parler de quelques divergences majeures par rapport au roman de Stephen King, plongeons-nous dans les dernières étapes de The Long Walk. Voici l’explication de la fin de Marche ou Crève au cinéma !
Explication de la fin de Marche ou Crève au cinéma
Marche ou Crève se termine par la victoire de Peter McVries dans cette compétition d’endurance mortelle, offrant ainsi une fin différente (et plus sombre) de celle du livre. McVries est l’un des personnages les plus sympathiques de The Long Walk. Il se lie rapidement d’amitié avec Raymond Garraty et se rend attachant aux yeux des autres concurrents (et du public).
C’est uniquement grâce à McVries que Garraty tient aussi longtemps, McVries le maintenant en vie à plusieurs reprises malgré les défis de la Longue Marche. Les deux hommes se retrouvent alors comme derniers concurrents, McVries finissant par s’asseoir pour se laisser tuer. Mais Garraty aide McVries à se relever et se laisse tuer à sa place.
A la fin de Marche ou Crève, c’est un revirement déchirant, qui donne la victoire à McVries, en larmes. C’est aussi apparemment le moment décisif pour le jeune homme, qui avait prôné plus tôt dans le film un objectif plus moral et plus noble s’il remportait la Marche. Au lieu de cela, dans sa fureur suite à la mort de Garraty, McVries poursuit les plans de son ami et utilise son « souhait » pour tuer le Major.
C’est un revirement particulièrement déchirant rétrospectivement, car McVries s’était imposé comme l’un des participants les plus moraux. Même lorsque les gens tombaient autour de lui et qu’il comprenait le désir compréhensible de Garraty de se venger du Major pour avoir tué son père, McVries essayait de le convaincre de faire quelque chose de bien avec sa victoire s’il gagnait.
A la fin de Marche ou Crève, au contraire, la mort de Garraty semble briser l’esprit noble qui avait permis à McVries de tenir bon. Cela fait de lui un personnage bien plus dangereux, prêt à utiliser son souhait pour exiger une arme à feu et s’en servir pour se venger de tous les morts causés par le Major (et, par extension, le système qu’il représente).
Le roman original, écrit par Stephen King alors qu’il était un jeune auteur, reflétait thématiquement la guerre du Vietnam qui faisait rage à l’époque. Cette caractéristique est devenue un élément intemporel de l’histoire, la version moderne de Marche ou Crève faisant allusion à la guerre civile américaine et à la répression autoritaire qui a suivi, résultant de l’effondrement quasi total du pays.
Cependant, le message moral fondamental reste le même. Le dernier survivant est brisé par son expérience, non seulement par la tension physique et mentale, mais aussi par le poids spirituel de voir les gens tomber autour de lui. The Long Walk s’interroge sur la capacité de l’humanité à résister à un tel assaut et apporte une réponse définitive en faisant accepter à McVries la vengeance plutôt que la croissance.